Le Toronto School of Art se sculpte un nouveau futur grâce à trois hommes d’affaires au coeur d’art

February 11, 2013

Auteur : Kamilia Hinkson

Publication : Toronto Star

Un trio d’hommes d’affaires ont joint leurs forces pour ressusciter le Toronto School of Art.

L’école réouvrira ses portes le 4 mai dans de nouveaux locaux après les avoir abruptement fermés l’an dernier. Les professeurs avaient 24h pour ramasser leurs effets avant que le conseil d’administration de l’école n’annonce, le 30 novembre dernier, que l’institution vieille de 40 ans était en faillite.

Ce jour-là, Brian Bradstreet et Sol Roter, 2 investisseurs qui suivaient des cours à l’école, ont commencé à discuter d’une façon pour eux de sauver l’école, en ramassant leurs projets à l’intérieur de l’immeuble.

Aldo Cundari travaillait cette journée-là, il a donc demandé à Bradstreet de récupérer son travail pour lui. Quand Cundari s’est présenté chez Bradstreet le lendemain, ils ont discuté et leur partenariat était mis en place.

Cundari suivait des cours de sculpture depuis 4 ans et savait ce que représenterait la perte de l’école pour la ville.

“Vous avez le sentiment que vous êtes parmi des artistes qui enseignent à d’autres artistes, c’est une belle communauté”, dit le président du Groupe Cundari Ltée., une agence publicitaire.

Le corps professoral de l’école, pris de court par l’annonce de la fermeture de l’école, s’est mis à la tâche d’aider à la renaissance de l’école et a donné aux investisseurs le surnom des trois sages.

Ils ont rachetés les actifs de l’école, ont acquis les droits du nom et lui ont trouvé un nouvel emplacement sur la rue Dufferin, au sud de la rue Bloor Ouest.

L’école a perdu son droit d’émettre des certificats et des diplômes à sa fermeture et se concentre maintenant à offrir des cours uniques.

Diane Mohan était une des trente élèves inscrites à un programme menant à un diplôme, et elle était à la moitié d’un crédit de la graduation quand l’école a fermé ses portes.

Elle mentionne que c’était la seule école dans la ville à offrir un enseignement à temps partiel et que c’était une déception de ne pouvoir graduer.

Tom Campbell, directeur de l’école, se voue à aider les étudiants dans la même situation que Diane.

“Nous devons faire quelque chose pour eux.”

Un porte-parole du ministère de la Formation et des Collèges et Universités a confié au Star qu’il travaillait de concert avec les étudiants affectés afin de les aider à obtenir leurs diplômes.

L’école travaille également à regagner son statut d’organisme à but non-lucratif qu’elle a perdu lors de la faillite.

Pour consulter l’horaire des cours de 2013 et vous inscrire, visitez le www.tsa-art.com ou appelez au 416-473-7949.

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